Eric-Emmanuel SCHMITT
Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran
Albin Michel - 2001 - 85 pages - emprunt médiathèque
Présentation de l'éditeur
Moïse, «Momo», est un petit garçon de 12 ans qui s’ennuie à l’école et à la
maison, auprès de son père, un avocat juif neurasthénique. Mais dans la rue
Bleue où il habite, il y a des dames peu farouches qui ont bien des bontés pour
lui, et surtout Monsieur Ibrahim, l’épicier arabe du quartier, musulman ,soufi
exactement, originaire d’un Orient Lointain. Or, M. Ibrahim semble connaître
les secrets du bonheur et du sourire dont Momo fait vite son profit. Et quand
son triste père l’abandonne pour aller se jeter sous un train, M. Ibrahim
adopte un Momo enchanté de devenir son fils. Ensemble, ils fermeront boutique,
achèteront une automobile et s’en iront vers le pays natal du vieil homme,
celui des derviches tourneurs qui savent tout de la contemplation, du coran, de
ses fleurs et de la poésie du monde. Au retour, M. Ibrahim étant mort avant la
fin du voyage, Momo, devenu Mohammed, retrouvera sa mère et apprendra que son vrai
père, un professeur d’anglais, n’était pas juif du tout.
Ce conte à dire et à lire est un enchantement de légèreté et d’intelligence, d’humour et de gravité. C’est une leçon de sagesse, de tolérance, de fatalisme et de bonté. Une fable complice pour tous les âges, d’un charme irrésistible.
Porté à l’écran en 2003 par François Dupeyron avec Omar Sharif et Pierre Boulanger
Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran est la
deuxième partie du « Cycle de l'Invisible »,
cycle de quatre récits qui traite des religions. Il comprend 4 titres :
· 1997 : Milarepa
· 2001 : Monsieur
Ibrahim et les fleurs du Coran
· 2002 : Oscar et la dame rose
· 2004 : L'Enfant de Noé
Éric-Emmanuel Schmitt continue d'écrire pour "Le cycle de l'Invisible". Il a déjà annoncé qu'il travaille au cinquième volet, et qu'il compte encore en écrire trois après celui-là.
Mon avis :
Je continue dans la série, après Oscar et la dame rose, je viens de terminer ce petit conte. Ici est développée une relation particulière entre un gamin juif et un vieil homme arabe qui n’est pas un arabe (arabe veut dire ouvert tous les jours de 8h à 00h00 dans l'épicerie, même le dimanche).
Ce livre m’a beaucoup moins touché qu’Oscar et la dame rose, (peut être parce que lu en second.. ?..)… trop court, trop superficiel, moins d’émotions en est ressorti… mais l’écriture en reste néanmoins séduisante, remplie de tendresse et d’amitié et d’amour et toujours remplie d’humour… une histoire simple qui se lit en… allé, disons ¾ d’heure, donc inutile de s’en priver !
Je continuerais la série !
Quelques citations :
"Ainsi allait la conversation. Une
phrase par jour. Nous avions le temps. Lui, parce qu'il était vieux, moi parce
que j'étais jeune."
"- M'sieur Ibrahim, quand je dis que
c'est un truc de gens riches, le sourire, je veux dire que c'est un truc pour
les gens heureux.
- Eh bien, c'est là que tu te trompes. C'est sourire, qui rend heureux."
« Ce que tu donnes, Momo, c’est à toi pour toujours, ce que tu gardes, c’est perdu à jamais ! »
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