[L] - James Ellroy - Le Dahlia noir
James Ellroy
Le Dahlia Noir
Rivages/Noir - 1987 - 505 pages (prêt)
Quatrième de couverture
Le 15 janvier 1947, dans un terrain vague de Los Angeles, est découvert le corps nu et mutilé, sectionné en deux au niveau de la taille, d'une jeune fille de vingt-deux ans : Betty Short, surnommée " le dahlia noir ", par un reporter, à cause de son penchant à se vêtir totalement en noir. Le meurtre est resté l'une des énigmes les plus célèbres des annales du crime en Amérique. "
Devenu un véritable mythe, le meurtre de cette femme naïve, qui rêvait de devenir une star de cinéma, ne sera jamais résolu.
Remis au goût du jour par un récent film de Brian De Palma (novembre 2006), ce fait-divers sanglant de l’après-guerre a inspiré de nombreux auteurs. A commencer par James Ellroy, qui signa, avec Le Dahlia Noir, le roman le plus excessif sur cette affaire. Dans ce pavé d’une rare noirceur, il décrit l’enquête menée par deux flics ex-boxeurs, qui se feront littéralement ronger par ce meurtre sordide.
Mon avis : Que
dire d’un tel livre ?!...
Autant
j’ai eu du mal à le lire, à arriver jusqu’au bout, il a fallu que je m’accroche
pour y parvenir, autant, j’ai du mal aujourd’hui à en faire une critique
simple…. Je ne vais pas dire que j’ai aimé, puisque je n’ai pas aimé ce livre,
mais d’un autre coté, je ne l’ai pas détesté !.... et même que je suis
contente de l’avoir lu au final !....
J’ai
trouvé le style totalement irrégulier, parfois, un style accrocheur où j’étais
complètement dans l’histoire pendant quelques pages et puis parfois j’ai
décroché complètement et impossible de retourner dans l’intrigue !....
Il a fallu attendre de lire très exactement les 110 premières pages
avant de rentrer dans le vif du sujet… 110 pages, qui finalement, n’apportent
vraiment rien au livre à mon goût, mais bon, je pensais qu’une fois rentré dans
le sujet, je n’allais plus décroché… bé non ! Une 100ène de pages géniales
ont suivies, j’étais à fond dedans, l’intrigue se met en place et tout…. Et
puis…. Paf ! On rentre à nouveau dans une série de pages qui n’ont à mon avis
aucun intérêt dans l’histoire, qui nous embrouille plus qu’autre chose, qui
nous baladent, qui nous perdent hélas….
L’intrigue
reprend néanmoins à un moment, l’inspecteur replonge deux ans après et essaye
bien de nous entraîner avec lui, mais c’est trop tard pour moi, j’ai
définitivement décroché….. Et c’est fort dommage parce que c’est un livre qui
aurait pu être fort intéressant… au final, on se perd dans les personnages, on
se perd dans l’intrigue… J'ai lu toute la fin de plus en plus vite, avec à la
fois l'envie de "savoir" et l'envie d'en finir.
D’autres
points ont fait que je n’ai pas réussi à accrocher…
Le
fait que l’histoire se passe dans une Amérique des années 50 rongée par la
corruption et d’une police vérolée… je ne suis pas fane de ce genre de polar…
Le
fait, que arrivée à la fin des 500 pages, j’ai eu comme l’impression de ne pas
« connaître » le Dahlia noir, au contraire ! Plus on en parlait,
plus les hommes étaient obsédés par elle, plus elle s’envolait et devenait de
plus en plus flou… peut être est ce cela qui m’a mis un petit peu mal à l’aise…
Enfin
bref, ce n’est pas un livre que je recommanderais de lire absolument si vous en
avez d’autres en attente… mais il est néanmoins pas inintéressant à lire ! 2/5
Il
y a des inconditionnels de James Ellroy qui vous diront tout le contraire de ce que j'ai dit et qui vous diront que c'est un livre à lire absolument !..........
En tout cas, si vous vous décidez, à
lire d’une traite pour pouvoir suivre et à un moment où on est sûr de pouvoir
bien se concentrer….^^
'Le dahlia noir' est inspiré d'un fait réel et non résolu. A travers ce volume, James Ellroy exorcise sa propre histoire.
Il n’avait que 10 ans lorsque sa mère, avec qui il vivait depuis le divorce de ses parents, fut assassinée en 1958. Le coupable ne fut jamais arrêté et Ellroy vivra toute sa vie avec cette "part d'ombre", oscillant entre haine et amour envers cette mère qu'il n'a que trop peu connue.
Pour Ellroy, le Dahlia n'était pas enterré avec la fin de son livre. En1996, il a écrit "Ma part d'ombre", en mémoire du meurtre de sa mère.
Le Dahlia noir est le premier volet
du Quatuor
de Los Angeles. Les suivants : Le Grand Nulle
Part, L.A
Confidential et White Jazz.
M’est avis que je ne les lirais point !!! ^^
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