[BD] - Fiches BD en vrac !
Bon vous savez quoi ? je suis devenue une inconditionnelle de la BD !!! non ?!... siiii !!!!
Depuis
mon retour de congés en Espagne, je ne lis plus aucun "vrais" livres !
je n'arrive à lire que des BD ! un peu tout ce que je trouve sous la
main !!!!!.... (smiley qui roule des yeux !)
Comme une Bd se lit trés vite, forcément j'en lis plus que des "vrais" livres ! j'ai intérêt à m'atteler pour me tenir à jour dans mes fiches de lecture !!!
Lounis Chabane (dessins) - Roger Knobelspiess (scénario)
Mesrine, l'évasion impossible
Casterman – Ligne rouge – 2008 genre : polar/Thriller - One shot - emprunt
Knobelspiess a connu une jeunesse faite de petits vols qui coûteront la vie à son frère Jean, abattu par un commerçant pour un vol d'autoradio. Une jeunesse qu'il raconte dans "Voleur de poules", que Lounis Chabane avait déjà adapté en BD. "La délinquance était une nécessité, je ne voulais pas être pauvre", dit-il. En 1972, Roger Knobelspiess écope de 15 années de réclusion pour un braquage qu'il a toujours nié. Gracié en 1981 par François Mitterrand, il "ne peut pas pardonner" cette "vraie erreur judiciaire". "On m'a volé toutes ces années de ma vie pour quelque chose que je n'avais pas commis", s'indigne-t-il.
Knobelspiess retournera au
trou en 1983. Eternel insoumis, il est transféré dans les QHS (quartier
haute sécurité), qu'il dénoncera dans un livre éponyme, publié en 1980
alors qu'il était toujours incarcéré et vendu à 300.000 exemplaires.
"Il fallait dénoncer ce qui se passait à l'intérieur. La torture
blanche. Certains racontent aujourd'hui que ces QHS n'existent plus. Le
nom, peut-être. Mais la situation est encore pire", assure l'ancien
détenu. C'est à Fresnes qu'il rencontre Jacques Mesrine, l'ennemi
public N°1 de la fin des seventies dont il partage les promenades et
les projets d'évasion..
"On est devenus amis, on a fondé le syndicat des évadés, nous
étions unis dans la lutte contre les QHS", se souvient Knobelspiess qui
a été jusqu'à se couper une phalange pour alerter les pouvoirs publics.
Il a quitté l'univers carcéral en août 1990.
Il a aujourd’hui 61 an.
4ème de couverture
: Ici, dans cet album, avec la complicité du dessinateur Chabane, il
retrace l'évasion de la prison de La Santé de Jacques Mesrine,
"l'ennemi public n°1". L'évasion, c'est un suspens de tous les
instants. Réussira, réussira pas, la mise bout à bout de petites choses
lentes. Le fil du rasoir constant sur l'erreur, la crainte de la
dénonciation, la crainte d'être surpris. On s'évade au risque de plus
de châtiments, on s'évade au risque de plus de répression, on s'évade
au risque de sa vie. Bien qu'il fût le détenu le plus surveillé de
France, Jacques Mesrine a toujours dit qu'il s'évaderait et sa réussite
fut saluée comme un exploit antisocial. Il devint, suite à cette
évasion, la personnalité préférée des Français en 1978.
Un album vérité.
Mon avis : L’album
nous relate ici, uniquement les circonstances de l’évasion de Mesrine
en 1978 ainsi que quelques conditions carcérales, mais aucun méfait eux
mêmes n’y sont relatés.
Ici, Mesrine pourrait passer pour un héro !
Ceci, à part, c’est une bd très dynamique, très
intéressante, avec des dessins très réalistes. On ne s’ennuie pas du
tout à la lecture de ces 48 pages, j’ai beaucoup aimé !
4/5
Florence Cestac (dessins) - Jean Teulé (scénario)
Je voudrais me suicider mais j'ai pas le temps
Dargaud - 2009 genre : Biographie - One shot
Une épouse et son mari voulaient une jolie petite fille à cajoler, ils ont eu un garçon tout vilain et cassé. L’enfant a grandi, cabossé, pour devenir Charlie Schlingo - improbable auteur de bande dessinée décérébrée, de blagues foireuses et de chansons branques, mort à 49 ans en 2005. Florence Cestac et Jean Teulé, qui l’ont bien connu, ont décidé de réaliser sa bio - le portrait d’un poète déglingué, une vie incroyable entre tragédie et farce énorme, et surtout un époustouflant destin d’homme.
Mon avis : j’ai pris cette BD
tout d’abord parce qu’elle avait été écrite par Jean Teulé… et puis le
titre m’avait fait sourire et me rappelait le dernier roman lu de lui «
Le magasin des suicidés » que j’avais beaucoup aimé. Et bien ça n’a
rien à voir et si le titre fait sourire, le contenu, beaucoup moins
!.....
Florence Cestac et Jean Teulé, rendent ici hommage à l’auteur de BD Charlie Schlingo
(aout 1955-juin 2005) (Jean Charles Ninduab de son vrai nom, un
patronyme étrange, du à une erreur de l’état civil (déjà ses
mésaventures commencent à la naissance !)
Affecté très jeune par la polio, Ninduab se réfugie dans la lecture de bandes dessinées comme Popeye.
Charlie
Schlingo mène une vie de patachon, se prend des cuites énormes,
alignant les bouteilles vides aussi vite que les cases dessinées (Il
publiera en 1997 "Patron, une cuite s'il vous plaît !"), vomit
régulièrement partout où il se trouve et pissant par la fenêtre de son
domicile.
Décédé en 2005, à l'âge de 49 ans, suite à une mauvaise chute dans son appartement, à cause de son chien.
L’Association rééditera très bientôt toute son œuvre. En
attendant "Je voudrais me suicider mais j’ai pas le temps" devrait
donner envie à tous de connaître cet auteur hors norme.
Et bien pour tout vous dire, ce n’est pas mon cas ! Après
avoir lu cet album, je ferais bien le contraire, et si un jour je me
trouve face à un album de cet auteur, je pense qu’instinctivement je
lui tournerais le dos ! Je n’ai pas du tout, mais alors pas du tout
aimé cette BD ! Je l’ai trouvé très vulgaire, remplie de grossièretés
gratuites. On dit par ci par là, que Schlingo était rempli de poésie ?
Je ne l’ai pas vue et aucune de mes émotions n’ont été touchée si ce
n’est du dégoût et de la répulsion !
En plus, les dessins sont en noir et blanc et fort laids !
[...Depuis j'ai eu l'occasion d'ouvrir d'autres livres de Florence Cestac en fait ce sont exactement les mêmes que dans cet BD ! sauf qu'ils sont en couleurs ! j'aurais carrément l'impression de revoir à chaque page charlie schlingo ! tout aussi laids à mon gout quoi, j'ai trés vite reposée la BD... ceci dit, ce n'est pas impossible qu'un jour je la prenne !!!... ;-)...]
(1/5) Désolée pour les inconditionnels !
David Sala
One of Us
- Tome 1 : Aldis
Soleil – 2009 – 46 pages - genre : SF – série en cours - Emprunt
Résumé: Une grande métropole, dans un futur proche. Lorsqu’il intègre la prestigieuse université de psychologie, Aldis est un élève promis à un grand avenir. Mais il souffre d’un mal inconnu : il ressent toutes les émotions humaines avec une intensité hors norme. En proie à des crises d’une extrême violence, Aldis sent naître et grandir en lui une force qui le terrasse et le terrifie. Dès lors, percer le mystère de ses origines devient urgent, son état s’aggrave de jour en jour et il ne redoute plus qu’une chose : lui-même.
Mon avis : C’est le premier tome d’une Trilogie (d’après ce que j’ai pu en lire…).
Un
album introductif, où on pourrait penser qu’il ne s’y passe rien… et
pourtant c’est une mise en place d’une intrigue qui soulève beaucoup de
questions ! On s’attache au personnage principal, et on a vraiment
envie de découvrir ce qui va lui arriver… Quand on tourne la dernière
page… on a vraiment envie qu’il y en ait encore ! et encore !
Un petit sentiment de frustration nous saisi alors ! et j’aime pas ça mais alors pas du tout !!!!.......
J’attendrais donc que tous les volumes soient sortis pour le reprendre et tout lire d’un coup !
Au niveau du graphisme j’ai beaucoup aimé !...
Beaucoup reposent le livre à la première ouverture, moi au contraire, j’ai de suite accroché.
En fait, je me rends compte que j’aime beaucoup la colorisation informatisée !
Certes, ça donne des dessins artificiels, mais je trouve les
couleurs « vraies » avec de magnifiques dégradés, un véritable jeu
d’ombre, le tout rendant le dessin lumineux et attrayant à mon regard…
Finalement
peu importe la technique utilisée, ça me touche et c’est ce qui compte
! De plus, cette colorisation va tout à fait avec le style futuriste de
la BD.
Les dessins sont hyper réalistes avec des visages très expressifs…
Seuls
les décors sont dépouillés, mais ils mettent justement en valeur les
personnages… je n’aime pas les dessins trop chargés où on ne sait plus
où regarder et qui alourdissent la lecture je trouve.
J'ai particulièrement bien aimé également la disposition des
cases sur une page... un peu mal rangée mais en fait trés réfléchis
dans leur positionnement !........ c'est trés esthétique... (je suis
claire là ?!!!.... )
Bref, j'ai beaucoup aimé, si ce n'est ce sentiment de frustration que j'ai eu de ne pas avoir la suite !.......
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