[L] - Seule Venise de Claudie Gallay
Je continue à ressortir les vieilleries : lecture de novembre 2010 !
Il n’est jamais trop tard pour bien faire !!!!! ^^
Avec :
Claudie Gallay
Seule Venise
Editeur : du Rouergue
Date de sortie : 2004
Genre littéraire : roman
Nombre de pages : 304
Note : 2/5
4ème de couverture : A quarante ans, quittée par son compagnon, elle vide son compte en banque et part à Venise, pour ne pas sombrer. C'est l'hiver, les touristes ont déserté la ville et seuls les locataires de la pension où elle loge l'arrachent à sa solitude. Il y a là un aristocrate russe en fauteuil roulant, une jeune danseuse et son amant. Il y a aussi, dans la ville, un libraire amoureux des mots et de sa cité qui, peu à peu, fera renaître en elle l'attente du désir et de l'autre.
Dans une langue ajustée aux émotions et à la détresse de son personnage, Claudie Gallay dépeint la transformation intérieure d'une femme à la recherche d'un nouveau souffle de vie. Et médite, dans le décor d'une Venise troublante et révélatrice, sur l'enjeu de la création et sur la force du sentiment amoureux
Mon avis : Là encore je vais faire mon billet à partir des notes que j’avais prises à l’époque, car peu de souvenirs de ce livre me sont restés si ce n’est une lecture laborieuse !....... et là encore une fois, je vais faire le vilain petit canard, car je viens d’aller voir les critiques de ce livre qui est très très apprécié dans la blogo !......
Ce livre m’a été chaudement recommandé par une amie… bon, depuis, j’ai découvert qu’on n’avait pas du tout les mêmes goûts en matière de littérature !...
Dès le début, j’ai eu du mal avec le style. Des phrases courtes, et beaucoup de phrases nominales avec lesquelles j’ai toujours eu beaucoup de mal à accrocher. Des chapitres courts.
Il y a la narratrice, sans nom, juste « je », une fille qui voulait partir de chez elle, après une déception amoureuse et atterri par hasard à Venise.
Trévor, son amoureux perdu que l’on découvre par les souvenirs.
Dino Manzoni, principalement désigné par « vous ». Un petit libraire amoureux des livres et qui lui fait découvrir la lecture.
Luigi, le réceptionniste
Carla et Valentino, un jeune couple d’amoureux qui loue une chambre et qu’elle voit tous les matins
Le prince Russe, Vladimir Pofkovitchine, sur son fauteuil roulant qu’elle voit tous les soirs au dîner et à qui elle raconte ce qu’elle a vu au cours de ses journées qu’elle passe à se promener dans Venise, lui en retour lui raconte des bouts de sa vie…
Et puis il y a Zoran Music qu’on découvre au travers de ses peintures sur les camps de déportation…
Et puis il y a Venise, qu’on découvre ou redécouvre avec ses rues et son linge étendu, ses canaux, ses marais… Venise et ses boutiques, ses places entourées de hautes façades. Venise, l’hiver, avec le froid, la neige.
Le style : l’impression d’une longue, longue monotonie qui s’étire et qui me fout le bourdon ! Et pourtant on fini par se laisser emporter par ce rythme monocorde qui nous entraîne à travers le froid et la neige. On s’habitue à ces personnages, à leur petite vie tranquille et on finit même par s’attacher à eux si bien qu’une petite boule nous serre la gorge quand à la fin ils se séparent…
Mais d’une manière général, ce n’est pas du tout mon genre de livre, un livre où pour moi, il ne se passe rien ou pas grand-chose… mes émotions n’ont pas été touchées, et la description de Venise ne m’a pas émue non plus… je n’ai rien ressentie….
Autre livre trés connu et trés plébiscité de l'auteur : Les deferlantes.... je passerais mon chemin !.......