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Cacahuète
17 février 2010

[L] - Douglas Kennedy

Aujourd'hui, Mercredi 17 février, de nombreux blogs vont mettre à l'honneur un auteur de talent : Douglas Kennedy. au cours d'une discussion, plusieurs personnes ont émis l'envie de découvrir cet auteur. L'idée est donc tout naturellement venue à pimprennelle de lancer une lecture commune : "Le principe est simple : chaque blogueur choisit le titre qu'il souhaite parmi la bibliographie de l'auteur et tout le monde publie à la même date. Cela permet de confronter nos avis mais aussi de découvrir plusieurs titres d'un même auteur - et accessoirement d'allonger un peu plus nos LAL.."

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Personnellement c'est un auteur que j'ai découvert en 2008 et que j'ai beaucoup apprécié, me donnant envie de le découvrir encore plus. Ayant un titre dans ma PAL c'est avec grand plaisir que je me suis jointe au groupe !


Mais parlons d'abord de l'auteur :

Biographie (tirée en grande partie de Wikipédia)

Douglas Kennedy est né le 1er janvier 1955 à New York et a passé son enfance à Manhattan.

Avant d'écrire des romans, il fut dramaturge et journaliste.
En 1977, âgé de vingt-deux ans, il quitte l'Amérique et fonde une compagnie théâtrale en Irlande.
Trois ans plus tard, Douglas Kennedy démissionne pour se consacrer à l'écriture.
Il se marie en 1985 et s'installe ensuite à Londres. Cette ville, ainsi qu'un voyage en Australie, vont inspirer ses premiers ouvrages, des récits de voyages.

Il a écrit 3 récits de voyages remarqués, c'est Cul-de-Sac, un polar, qui l'a révélé.
Mais c’est avec : "L'Homme qui voulait vivre sa vie" (Belfond, 1998 ; Pocket, 1999), qu'il acquiert une réputation internationale.
Par la suite, Douglas Kennedy enchaîne réussites et best-sellers, traduits dans de nombreuses langues.

Douglas Kennedy est irlandais d'adoption, citoyen londonien et amoureux de Paris depuis qu'il a découvert la capitale. Mais il ne peut renier ses racines new-yorkaises et c'est là-bas qu'il situe tous ses livres. Il parle d’une Amérique fantasmée, critique la société américaine.

Il vit aujourd'hui entre Londres, Paris et Berlin avec sa femme (Grace Carley, conseillère politique au ministère de la culture en Grande-Bretagne) et leurs deux enfants.

Douglas Kennedy est aujourd’hui un des auteurs favoris des Français.

Bibliographie

•  Cul-de-sac, Série Noire Gallimard (1998) qui sera réédité par Belfond en 2008 dans une toute nouvelle traduction, sous le titre Piège nuptial. En 1997, il est porté à l’écran par Stephen Elliot, le réalisateur de Priscilla, folle du désert.

•  L'homme qui voulait vivre sa vie, (Belfond, 1998 ; Pocket, 1999), connaît un succès international.

  Les désarrois de Ned Allen, (Belfond 1999 ; Pocket 2000) est aussi un best seller et un succès critique, traduit en quatorze langues.

La poursuite du bonheur, (Belfond, 2001 ; Pocket, 2003) marque un changement radical. Après trois romans que l’on pourrait décrire comme des thrillers psychologiques, Douglas Kennedy opte pour une histoire d’amour tragique et augmente le nombre de ses lecteurs.

Rien ne va plus, (Belfond, 2002 ; Pocket, 2004), Prix littéraire du Festival du cinéma américain de Deauville 2003,

•  Une relation dangereuse, (Belfond, 2003 ; Pocket, 2005) qui confirme son succès critique et public

•  Au pays de Dieu, (Belfond, 2004 ; Pocket, 2006), l’un de ses trois récits de voyage, •  Les charmes discrets de la vie conjugale, (Belfond, 2005 ; Pocket, 2007)

•  La femme du Ve, (Belfond, 2007 ; Pocket, 2008).

Quitter le monde, belfond (2009)

Il l’a dit :

« Dans mes livres, je rôde toujours autour de l'idée que chaque homme est très doué pour construire sa propre prison, le mariage étant la prison la plus commune. Le couple rongé par le sentiment confus de culpabilité est l'un de mes thèmes obsessionnels. » (KENNEDY, Douglas. "Un Américain à Paris". Le Nouvel observateur, 17-23 mai 2007, n° 2219, p. 40)

« Je critique dans mes livres la société américaine mais, par les thèmes de mes romans, j'appartiens au fond totalement à cette société(KENNEDY, Douglas. "Un Américain à Paris". Le Nouvel observateur, 17-23 mai 2007, n° 2219, p. 41)


. kennedy___les_charmes_discrets_de_la_vie_conjugale Kennedy___la_femme_du_V_ kennedy___cul_de_sac Kennedy___L_homme_qui_voulait_vivre_sa_vie Kennedy___La_poursuite_du_bonheur Kennedy___Une_relation_dangereuse

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Pour ma part, j'ai déjà lu :

- Les charmes discrets de la vie conjugale, titre avec lequel j'ai donc réellement découvert l'auteur et qui a su me transporter ! Ce n'est pas du tout le genre de livre dont je suis habituée à lire, mais la plume de Douglas m'a réellement séduite et je me suis laissée embarquer sans me rendre compte dans cette histoire.

Ma critique sur ce livre : ICI

- La femme du Vème, lu l'été dernier 2009. Encore une fois, j'ai été transportée par le style de l'auteur... décidément, j'aime beaucoup !

Ma critique sur ce livre : ICI

- Cul de sac, Etant une amatrice de polar, il me fallait absolument lire ce premier titre de l'auteur. Pendant ma lecture je n'ai pas été autant emballé qu'avec les autres, néanmoins, c'est celui dont j'ai le plus de souvenirs trés nets, l'histoire m'a beaucoup plus, malgré que beaucoup disent que l'histoire est plate et qu'il ne s'y passe rien !.... ça n'a pas été mon sentiment.

Ma critique sur ce livre : ICI

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Mais venons en maintenant à notre lecture commune proprement dite ! ^^

Pour cette lecture commune j'ai donc choisi :

Kennedy___L_homme_qui_voulait_vivre_sa_vieDouglas KENNEDY
L’homme qui voulait vivre sa vie


Pocket – 1998 – roman – 497 pages – lecture commune – février 2010 – 3/5

4ème de couverture : La vie de Ben Bradford n'est qu'une vaste comédie : en apparence c'est un père et un mari comblés, en réalité il souffre de la froideur de son épouse. Brillant avocat envié par ses pairs, il ne rêvait que d'être photographe.
Alors qu'il se persuade qu'il est heureux, il découvre que sa femme le trompe et, qui plus est, avec un photographe ! Anéanti, il supprime son rival. Que faire ? Se rendre ou fuir ? Ben choisit la fuite et recommence une nouvelle vie à l'autre bout des Etats-Unis en prenant l'identité de sa victime.

Mon avis :

Alors là, je dois dire que ça a été une petite déception pour moi. Comme certains disent que cul de sac est plat et vide, j’ai ressenti exactement cela à la lecture de ce livre.
L’histoire, les situations ne m’ont pas emballée et je les ai trouvé très peu crédibles. Mais comme le tout est mené de façon magistrale par la main de maître de Douglas Kennedy, qui est décidément un grand auteur pour moi, je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé ce livre !....

Ben Bradford voit sa vie (vie trop tranquille et trop bien rangée) basculer par un évènement inattendu, un meurtre ! Il va essayer de s’en sortir par tout un tas de plans diaboliques qu’il prépare tout d’abord pour cacher sa disparition, puis pour tenter de refaire sa vie ou plutôt « une autre vie ». Le tout m’a semblé fort peu crédible.

Comme tous les Livres de l’auteur, les débuts sont assez lents, puis tout s’emballe d’un coup et très vite, cet opus n’échappe pas à la règle. Néanmoins le rythme n’est pas aussi soutenu et haletant que dans les autres.

Au delà de l’intrigue, Kennedy soulève le poids de la vie. La prison dans laquelle certains s’enferment sans aucune possibilité d’en sortir. Son thème de prédilection ! L’incapacité que nous avons de faire des choix, finalement, la vie choisit pour nous, l’abandon de nos rêves de jeunesse, les doutes qui s’insinuent en nous, des occasions manquées et des vies gâchées. Thèmes très fournis et passionnants ! Dans une narration impeccable !...

Extrait :

"Nous ne cessons de rêver d'une existence plus libre tout en nous enferrant de plus en plus dans les obligations, dans les pièges domestique. Nous aimerions tant partir, voyager légers et cependant nous ne cessons pas d'accumuler de nouveaux poids qui nous entravent et nous enraciner. La faute nous en incombe parce , au delà du rêve d'évasion, auquel nous ne renonçons jamais, il y a aussi l'attrait irrésistible des responsabilités : la carrière, la maison, les scrupules parentaux, les dettes, tout cela nous remet sans cesse les pieds sur terre, nous offre cette sécurité tant recherchée, nous donne simplement une raison de sortir du lit le matin. En réduisant inexorablement le champ du "choix", cette vie nous accorde le soulagement des certitudes."

Donc bien que ce ne soit pas mon préféré de l’auteur, et bien que ce ne sera pas le titre que je recommanderais pour découvrir l’auteur, c’est quand même un bon livre qui se lit vite et bien ! Pour les inconditionnels de Douglas Kennedy comme moi ! ^^

Je ne vais pas m’arrêter là dans ma découverte de l’auteur !
La poursuite du bonheur, ou encore une relation dangereuse me tente bien !

Mais peut être que les avis des autres participantes à cette « lecture commune » me dirigeront vers d’autres voies, ou me conforteront dans mes choix !......

On peut retrouver les différents participants : Pimprenelle, Lasardine, Véro, Calypso, Evilysangel, Stephie, Mel, Mrs Pepys,
Je mettrais les liens au fur et à mesure de leur apparition tout au long de la journée !

C’était pour moi un rendez vous bien plaisant ! et qui m’a permis de retirer un livre de ma PAL !!!! YYEEESSS !
Pimprenelle (toujours elle) forte de cette idée, nous propose tous les deux mois, un nouveau rendez vous pour découvrir de nouveaux auteurs. Pour plus de renseignement, c’est ICI !

A bientôt donc pour de nouvelles découvertes !!!
.

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Commentaires
C
bienvenue chez moi Jemlyre ! et au plaisir de te lire... je vais aller lire ton billet<br /> Merci
J
Déçue par "La femme du Vè". Plus ou moins apprécié "les charmes discrets de la vie conjugale" (cf.billet sur mon blog)
C
@ Pom > Merci pour ton avis pom ! je pense que j'essaierais les deux cités !<br /> <br /> @ Kelly > Bienvenue chez moi Kelly ! ;)<br /> Je dirais que c'est un auteur à lire ! je manquerais peut etre d'objectivité à son sujet ! mais suite à cette lecture commune, je sais qu'on peut ne pas aimer, mais il faut en avoir lu au moins un pour se faire sa propre idée !....<br /> Merci pour ton passage et à bientot ;)
K
Voilà un auteur qu'il faut à tout prix que je lise,j'arrete pas d'en entendre parler,alors...
P
un relation dangereuse reste mon préféré
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