[L] - Arnaud Diguet - Cendres d'Afrique
Arnaud Diguet
Cendres d’Afrique
Editeur : L’Harmattan
Date de sortie : janvier 2010
Genre littéraire : roman
Nombre de pages : 198
A qui : Médiathèque
Lu dans le cadre de suite à un café littéraire + challange safari
Note : 2/5
4ème de couverture :
Otto a 35 ans. Depuis plus de dix ans il arpente le monde entier pour découvrir et étudier les volcans. Il arrive en juillet 1901 au Kenya pour y explorer la Rift Valley, fracture géologique célèbre pour ses volcans endormis (mont Kenya, Kilimandjaro). Otto est plutôt solitaire. Les voyages lui ont appris à vivre sans les autres. Son seul véritable ami est Alfred Lacroix éminent géologue français du début du xxe siècle.
Une rencontre va changer sa vie.
Il fait la connaissance de Johan dans le train Mombassa-Nairobi qui vient tout juste d’être mis en service. Johan est la fille des deux célèbres explorateurs anglais Samuel et Florenz Baker. Otto et Johan ont deux points communs : l’amour du voyage et une volonté farouche d’atteindre leur objectif. Par un concours de circonstances, ils décident de partir ensemble pour une expédition au sud de la Rift Valley. Leur destin va se jouer au coeur d’une nature inviolée. Aidés de guides massaïs, ils doivent vaincre la faim, la soif et la cruauté humaine. Mais ce qui les attend à leur retour en Europe constitue une autre épreuve : trouver leur place dans un monde en pleine révolution scientifique et industrielle.
Né à Caen en 1972, Arnaud DIGUET a fait des études d’urbanisme à Lyon. Puis il a passé 2 ans au Kenya pour la coopération avant de revenir en France en tant que chargé de mission pour de grandes opérations d’urbanisme à Montpellier, ville en pleine croissance. Grand voyageur, il a rédigé des récits de voyage (Inde en 2006, Guatemala en 2007 et Chine en 2008) et a participé à la rédaction d’un guide du Routard (éditions Hachette).
Cendres d’Afrique est son premier roman.
Mon avis : Lors d’un café littéraire auquel j’ai assisté, un nouvel auteur montpelliérain venait nous présenter son premier roman… Il nous en a parlé de façon assez passionné, et m’a donné qq peu envie de le découvrir. C’est donc avec grand plaisir que j’ai emprunté ce livre à la sortie du café littéraire.
Je n’ai hélas ressenti aucune émotions au travers de cette lecture, j’ai été déçue car l’auteur en parlait comme si’i y en avait beaucoup, en fait, j’ai gardé une certaine distance tout le long, je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages, otto et Johan amoureux se vouvoyaient, peut etre que c’est l’époque qui le veut mais justement à aucun moment je n’ai ressenti que ce roman se passait à une autre époque, au début du 20ème siècle. Pourtant beaucoup de références sont faites, mais j’ai eu l’impression qu’elles était dites pas comme une personne vivant à cette époque, mais comme quelqu'un qui raconte qq chose avec tout le recul de ce qu’il a vécu pendant 1 siècle, en connaissant toutes les révolutions scientifiques qu’il y a eu au cours du siècle.
Ce qui m’a également tenu à distance, est que je n’ai pas réussi à m’imprégner des lieux…. Le Kenya, le long de la Rifg valley
Donc ni à l’époque, ni aux personnages, ni aux lieux…. Cela rend l'accrochage au roman difficile !... Il manquait un quelque chose qui fait que…..
Enfin bref, je ne dirais pas que je me suis ennuyée mais presque, surtout quand il rentrait dans ces découvertes scientifiques géologiques sur les magmas et roches volcaniques, j’avoue que j’ai lu certains passages en diagonale…..
Il a voulu mettre un peu de poésie dans certains passages de description, mais là encore, ça na pas pris sur moi….
Extrait p 173 : [Assis au bout de la jetée du port du Havre, j’attendais le départ de notre bateau. Je regardais vers le large. Il faisait doux pour un début juin. J’entendais derrière moi les cris des enfants en train de se baigner sur la plage de galets. Dans tous les pays du monde, les cris des enfants chahutés par les vagues sont les mêmes. Sur la digue en face de moi à contre-jour, les cannes des pêcheurs formaient comme de petites aiguilles pointées vers le ciel nuageux. Le soleil jouait à cache-cache avec la masse sombre d’une barre nuageuse montant du large. Les quelques rayons qui avaient transpercé le nuage tapissaient la mer calme d’un reflet scintillant. J’étais bien.]
Ecriture directe, brève (trop).
En gros, ce n’est pas un livre que je recommanderai, certes au départ ce n’est pas du tout mon genre de lecture, mais c’est derniers temps je suis souvent sous le charme de certaines lectures qui ne sont pas vraiment mon genre, alors j’essaie de commencer un livre en évacuant tout préjugé mais sur ce coup ci ça n’a pas marché !
Un point positif pour la couverture qui est très belle, une peinture de Jean Guillaume Petit un ami de l’auteur.
Livre lu dans le cadre de mon challenge safari, un auteur français, un livre qui se passe en Afrique.
Initié par Tiphanya
Extrait d’une 60ène de pages visible que vous pourrez trouver ICI
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