[7è] - Lolita - Les films
LOLITA
Adaptation cinématographique du roman éponyme de Nabokov Vladimir
Synopsis
Humbert Humbert, professeur de littérature française, cherche à louer une chambre pour l'été dans le New Hampshire. À cette occasion, il se présente chez Charlotte Haze, une veuve en mal d'amour qui, jouant les enjôleuses et les érudites, lui fait visiter sa maison et lui vante tous les avantages de la chambre à louer. C'est uniquement parce qu'il découvre l'existence de la jeune fille de Charlotte, Dolorès (surnommée « Lolita »), dont il tombe amoureux et pour rester auprès d'elle qu'Humbert louera la chambre puis épousera la mère. Lorsque Charlotte apprend la vérité, elle quitte précipitamment sa maison sous le coup de l'émotion et meurt accidentellement en se faisant écraser par une voiture. Humbert, « beau-père » de Lolita, est son tuteur légal. Leurs amours, d'abord platoniques, deviennent passionnées…
Avant hier, je vous parlais du chef d’œuvre de Nabokov, Lolita. Après avoir lu le livre (et même avant) je tenais à regarder l’adaptation cinématographique réalisée par Standley kubrick, curieuse de découvrir ce qu’il allait en faire…
Mais il n’est pas le seul à en avoir fait une adaptation, car en 1997, Adrian Lyne a repris l’idée et en a fait sa propre adaptation.
Les avis sont partagés, il y a les inconditionnels de Kubrick et il y a les pros de la nouvelle version d’Adrian Lyne. Et j’ai bien sur voulu m’en faire mon propre avis.
Je commencerais donc par cette deuxième adaptation, puisque c’est celle que j’ai regardé en premier.
film franco-américain réalisé par Adrian Lyne
Musique : Ennio Morricone
Genre : drame psychologique
Durée : 173 minutes
Date de sortie : 1997
Avec • Jeremy Irons : Humbert Humbert
• Melanie Griffith : Charlotte Haze
• Frank Langella : Clare Quilty
• Dominique Swain : Dolores 'Lolita' Haze
Mon avis :
J’ai trouvé le film très fidèle au livre.
Biensur, tout n’y est pas, un film d’une heure trente, ne peux pas retranscrire un livre de plus de 540 pages, c’est bien connu, et c’est souvent ce que l’on reproche aux adaptations… les sentiments, les ressentis de chaque personnage n’y sont pas décrits avec autant de précision et de verve. Mais l’ambiance du livre y était néanmoins, beaucoup de sous entendu, dans les gestes, les regards, et ayant lu le livre avant, j’ai pu saisir tous ces non-dits et toutes les subtilités… mais c’est sur que pour ceux qui n’ont pas lu le livre, des choses peuvent leur échapper….
J’ai trouvé le jeu des acteurs excellent, avec un Jéremy Irons parfait dans le rôle de Humbert Humbert, et une Dominique Swain (Lolita) exquise pour un premier rôle.
Dans l’ensemble donc j’ai bien aimé, mon’Hom aussi, qui n’était pourtant au départ pas trés partant....
Un film que je recommande vivement.
Passons au deuxième :
film britannique réalisé par Stanley Kubrick,
Scénario de Vladimir Nabokov d’après son roman éponyme publié en 1955.
Musique : Nelson Riddle et Bob Harris pour le thème de Lolita.
Format : noir et blanc – 35 mm
Genre : drame Durée : 153 min
Date de sortie : 1962
Avec : • James Mason : de Humbert Humbert,
• Shelley Winters : charlotte Haze, la mère de Lolita,
• Sue Lyon : Dolores « Lolita » Haze,
• Peter Sellers : Clare Quilty / Dr. Zempf
Mon avis :
Alors là, par contre j’ai eu une grosse grosse déception... fervente admiratrice de Standley Kubrick, ainsi que mon’hom, qui, s’il ne tenait pas à regarder le film précédent, il était tout à fait partant pour voir cette version, comme moi, pour voir ce que ce virtuose allait en faire.
De Standley Kubrick, c’est orange mécanique que j’ai le plus en mémoire... je l’ai regardé « trop jeune » et il m’avait énormément choquée à l’époque... et sachant que son Lolita avait failli être censuré à sa sortie je m’attendais plutot à un genre comme orange mécanique... mais pas du tout....
Rien de choquant en soi, tout était soft et regardable par tout public j’aurais envie de dire...
Mais que m’a t’il déplu alors dans cette version ?
Tout d’abord un film en noir et blanc... Là, déjà, j’avoue je bloque un peu... En 1962 les films couleurs étaient déjà courants puisqu’ils sont apparus vers les années 1930... alors pourquoi ce choix ?
Ensuite et surtout parce que Kubrick n’en a pas fait une adaptation, mais il se l’ait totalement approprié et fait à sa sauce, d’ailleurs, Nabokov qui a pourtant participé à la réalisation du scénario, a dit lui même une fois le film sorti qu’il aurait aimé un peu plus de fidélité à son roman...
Ici, est mis en premier plan, le personnage de Clare Quilty (joué par son auteur fétiche Peter Sellers) alors que dans le roman, il est totalement en arrière plan, en filigrame, tout en nuance et rarement réellement cité, ce qui a été fortement bien respecté dans la version d’Adrian Lyne.
Ici, le film commence par la fin du livre donc avec ce dit personnage, ce qui gache un peu le reste de l’histoire à mon gout....
Et puis.... autant dans la version de Adrian Lyne, tout était suggestif, tout était dans les regards, les nons dit comme je l’ai dit plus haut, et donc fidèle au livre, ici, que de blabla.... shélley Winter dans le role de la mère de Lolita m’a saoulée tellement elle blablatait, "mais on s’en fout !!!!!!!"...... c’était pas le but du roman !.....
Et Sue Lyon dans le rôle de Lolita était bien décevante et bien loin du personnage qu’a voulu décrire Nabokov dans son roman, je dirais, rien d'une nymphette innocente et attirante.....
Non, décidément, rien n’allait dans ce film !.... Mon’Hom, a laissé tomber au bout d’une demi heure (saoulé par les blablateries également) ! j’ai réussi à tenir jusqu’au bout, mais vraiment par curiosité et avec des mots croisés sous la main pour me tenir compagnie et me faire oublié mon ennui !.......
Donc vous l’aurez compris.... si vous devez en voir 1 et un seul, n’hésitez pas, prenez la deuxième version sortie en 1997 !!!!........
N'empêche, après avoir vu ces films, et notamment le premier, j’ai beaucoup plus apprécié le roman de Nabokov, ça a du bon parfois de regarder les adaptations !.....