schmitt___le_sumo_qui_ne_pouvait_pas_grossirEric-Emmanuel SCHMITT
Le sumo qui ne pouvait pas grossir


Albin Michel – 2009 – roman – 102 pages – Médiathèque - octobre 2009 – 3/5

Sauvage, révolté, Jun promène ses quinze ans dans les rues de Tokyo loin d'une famille dont il refuse de parler. Sa rencontre avec un maître du sumo, qui décèle  un " gros" en lui malgré son physique efflanqué, l'entraîne dans la pratique du plus mystérieux des arts martiaux. Avec lui, Jun découvre le monde insoupçonné de la force, de l'intelligence et de l'acceptation de soi. Mais comment atteindre le zen lorsqu'on n'est que douleur et violence ? Comment devenir sumo quand on ne peut pas grossir ?
"Derrière les nuages il y a toujours un ciel "

Mon avis : Je continue ma lecture du « cycle de l’invisible » de E.E. Schmitt, après milerepa, Mr Ibrahim et les fleurs du coran, oscar et la dame rose, et l’enfant de noé, voici un 5ème opus qui nous conduit ici à la source du bouddhisme zen.

Bon, ça reste du E.E. Schmitt avec sa plume agréable et remplie d’émotions, mais cette fois ci, je n’ai pas réussi à adhérer…

Il raconte la rencontre d’une jeune adolescent, filiforme en difficulté avec son passé, avec un maître du sumo, qui va conduire le jeune garçon, malgré ses préjugés à découvrir un univers qu’il ne soupçonnait pas. La pratique des arts martiaux et l’initiation à la philosophie zen l’aideront à regarder et à comprendre son passé pour enfin l’accepter et s’accepter lui même.

Il faut aller au-delà des mots pour apprécier ce court récit qui traite en fin de compte de la quête de soi, de sa personnalité et qui est rempli d’optimisme.

Mais j’ai tout de même trouvé l’histoire trop simpliste, trop épurée et manquant cruellement de profondeur. Une centaine de pages… c’est court ! et d’aucun lui reproche un prix élevé pour une petite heure de lecture. On aurait pu s’attendre par exemple en apprendre un peu plus sur les sumos (mais quasiment rien n’est abordé), ou sur la culture japonaise et surtout sur le bouddhisme, mais tout y est survolée hélas. Dommage… Et cette fois ci, aucune émotion n’a réussi à passer pour moi…

Ça reste tout de même un livre à lire pour ceux et celles qui suivent le « cycle de l’invisible » mais il est pour l’instant, le moins bon du cycle.

L'avis de sandy plus enthousiaste que moi !

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